Atlas Social d'Angers

Le dessous des cartes de la douceur angevine

Les différentes formes d'eau et ses usages à Angers (XIXème, XXème et XXIème siècles)

par Rafael Brito de Sousa, Guillaume Paysant et Nathalie Carcaud

planche publiée le 20 septembre 2023

La ville d’Angers entretient un lien fort avec la rivière qui la traverse et la structure, la Maine. Cette dernière a vu ses formes et usages évoluer au fil des siècles en même temps que la ville et ses sociétés. D’abord aménagée et gérée pour fournir des services productifs et marchands (agriculture, eau potable, transport fluvial et commerce, etc.), elle a ensuite connu au cours du XXème siècle des aménagements liés au développement des activités de loisirs à proximité du centre-ville (parc Balzac, Lac de Maine, terrains sportifs de la Baumette, etc.). Au XXIème siècle, les projets urbains ont pour objectif de renforcer les liens entre la ville et sa rivière en prenant en compte notamment l’inondabilité, les nouveaux usages et la « nature en ville ».

Contexte

1Située dans le Val de Loire, Angers se trouve sur l'axe de communication entre le bassin parisien et l'océan Atlantique. La ville s'est développée à partir d'un promontoire rocheux qui domine la Maine et les Basses vallées angevines. La Maine traverse la commune, après la confluence des trois rivières : la Mayenne, la Sarthe et le Loir. Ce site lui confère un rapport à l'eau et aux zones humides très riche (carte ci-dessous). Aujourd'hui, il est matérialisé par une part importante de zones humides inondables reconnues et protégées pour leur patrimoine naturel et comporte plusieurs inscriptions comme Site d'Importance Communautaire (SIC) Natura 2000, Zone Importante pour la conservation des Oiseaux (ZICO), Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 1 et 2, zone humide d'importance internationale (site Ramsar). C’est en partie pour cela qu’en 2023, Angers bénéficie d’une image de « ville verte » et de « ville où il fait bon vivre » (palmarès 20231) en raison notamment de l’importance de ses « espaces verts ». Ces derniers se trouvent pour une large part sur les rives de la Maine. La ville revendique : 550 ha d’espaces verts et 1000 ha d’espaces naturels, chaque habitant se situe à moins de 500 mètres d’un espace vert.

2Angers Loire Métropole a identifié dans le cadre de son Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi), révisé en 2021, les espaces à intégrer dans ses Trames Vertes et Bleues (TVB, voir carte ci-dessous). Les Trames Vertes et Bleues « vise à enrayer la perte de biodiversité, en préservant et en restaurant des réseaux de milieux naturels qui permettent aux espèces de circuler et d’interagir. Ces réseaux d’échanges, appelés continuités écologiques, sont constitués de réservoirs de biodiversité reliés les uns aux autres par des corridors écologiques2 ».

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Réalisation : Rafael Brito de Sousa, Guillaume Paysant, Nathalie Carcaud. Atlas Social d'Angers, 2023

La Trame Verte et Bleue Angevine et les différentes formes de l´eau

Angers au XIXème siècle

3Jusqu´à la révolution industrielle les rivières avaient des usages multiples et notamment économiques avec le transport fluvial et les ports, le commerce et l’artisanat, l’agriculture sur les prairies inondables mais aussi des usages de loisirs et de plaisirs (baignade, pêche sportive, sports aquatiques). La rivière est aussi une ressource énergétique pour actionner des moulins et l’approvisionnement en eau potable pour les lavoirs publics et la consommation (Bodénan, et al. 2023). Au XIXème siècle, le développement industriel a accéléré l'extension des villes, notamment en zone inondable. C’est ainsi qu’Angers a connu des phénomènes de chenalisation des eaux et de remblaiement de ses zones inondables qui ont concerné des quartiers tels que St Serge. Entre 1832 et 1854, Angers ne disposait plus de suffisamment d’eau potable pour répondre aux besoins de la population (Bertoldi, 2015). Afin d’améliorer les conditions de vie et de logement, la ville a suivi les principes hygiénistes et dévié de nombreux ruisseaux et sources d´eau vers les réseaux pluviaux souterrains. Les ruisseaux affluents de la Maine disparaissent du paysage urbain. Ils sont remplacés par un réseau de fontaines (voir la carte et photo). On construit également des bains et des lavoirs publics (Bertoldi, 1991 ; Bertoldi, 2000 ; Bertoldi, 2008 ; Bertoldi, 2010 ; Pointereau, 2016).

Fontaine du Pied-Boulet rue Baudrière à Angers

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Crédit photo : Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion RMN-GP

Fontaine du Pied-Boulet rue Baudrière à Angers (photographie d’avant 1932 prise par Georges Estèves)

4Durant ce siècle de transition, on observe la disparition progressive d’une diversité d’usages de la ressource en eau et des espaces associés. A noter par exemple la pratique du patin à glace, les compétitions de natation, l'exploitation de sources d'eau ferrugineuse (citée dans un article de Sylvain Bertoldi dans « Chronique historique3 »), les fontaines ornementales et d´eau potable. Les changements sont liés à l'évolution de la culture de la société urbaine, aux progrès technologiques, mais aussi à la diminution de la qualité des eaux.

Angers au XXème siècle

5Le XXème siècle est marqué par des transformations fortes de la société, en lien direct ou indirect avec les rivières. Parmi celles-ci, on peut noter l’exode rural particulièrement important dans l’Ouest de la France qui conduit à une augmentation rapide des populations en ville entrainant ainsi un développement et étalement urbain. Dans la seconde moitié du XXème siècle, les organismes chargés de l’aménagement du territoire raisonnent à l’échelle des agglomérations et des régions urbaines (Pihet et Guimbretière, 1987). Le recul de l’agriculture ainsi que le déclin de la batellerie (Corporation ou ensemble des entreprises chargées du transport par bateaux, notamment sur les fleuves, rivières et canaux, source : CNRTL) ont pour effet de libérer des espaces à proximité de la ville et de la Maine. Dans le même temps, la réduction du temps de travail et le développement du temps libre participent à la diffusion des loisirs et contribuent à l’émergence de projets conséquents liés aux activités récréatives (Pihet, 1983). C’est dans ce contexte de développement urbain que voient notamment le jour en rive gauche les installations sportives de la Baumette en zone inondable (voir figure 3 et carte interactive) au début de la seconde moitié du XXème siècle. En rive droite cette fois, une importante gravière (lieu d'où l'on extrait du gravier, source : CNRTL) est exploitée à l’endroit des anciennes « prairies d’Aloyau » (voir ci-dessous) dans le but de surélever la zone Saint-Serge autour du Marché d’Intérêt National (MIN).

Prairies riveraines à la Maine (dont prairies d’Aloyau) en 1949 et Lac de Maine en 2020

https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-0.587418&y=47.460044&z=15&layer1=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS.1950-1965&layer2=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS&mode=vSlider

Réalisation : Rafael Brito de Sousa, Guillaume Paysant, Nathalie Carcaud. Atlas Social d'Angers, 2023. Source : d’après remonterletemps.ign.fr.

L'application Remonter le temps de l'IGN permet de visualiser et comparer l'évolution de zones géographiques à deux dates différentes, à l'aide de photographies aériennes ou de cartes anciennes. Ici, on compare la prairie d'Aloyau en 1949 devenue le lac artificiel Lac de Maine dans les années 1970 (visualisation contemporaine de 2020).

6Le Lac de Maine est aménagé dans la dépression ainsi faite, et une partie des remblais est mis en dépôt autour du futur lac pour le mettre hors d’eau. Démarrée en septembre 1970, l’extraction de gravier a nécessité cinq campagnes estivales afin de protéger les travaux des crues hivernales de la Maine et a servi à financer le projet qui fait partie « d’une politique de développement prioritaire du secteur Ouest de l’agglomération angevine déterminée dans le SDAU » (relayé dans un article du Ouest-France du 12 décembre 1975). Aujourd’hui le Lac de Maine est un parc de loisirs de près de 200 hectares (dont 90 en eau), à proximité du centre-ville, qui comprend entre autres un lac artificiel, une base nautique, des cheminements piétons et vélos, des terrains de sports (tennis, beach soccer, beach volley, basket...), et des espaces d’accueil de groupes. Le site a aussi un intérêt environnemental, notamment pour l’avifaune, et attire aussi bien les Angevins que les touristes (présence d’un camping municipal). Le parc Balzac, qui jouxte le Lac de Maine au nord et relie le Brionneau et l’Etang Saint-Nicolas à la Maine (voir cartes), est un autre espace vert qui a vu le jour à la fin du XXème siècle et met également en valeur la ressource en eau notamment par son réseau de canaux et son caractère partiellement inondable (Bodénan, et al. 2023). Enfin, l’aménagement des berges de Maine contribue également au développement des activités récréatives et à la mise en valeur de la rivière en libérant des cheminements pour les promeneurs et les cyclistes comme la promenade Yolande d’Aragon et le quai Eric Tabarly en rive droite.

Carte interactive des usages de l’eau à Angers aux XIXème, XXème et XXIème siècle

https://atlas-social-angers.fr/html/usage_eau.html

Réalisation : T. Chevrier-LabUA-Giffon, 2023. Crédits : Atlas Social d'Angers, Université d'Angers-CNRS, 2023.

Cliquer sur les lieux pour visualiser les documents photographiques et différents fonds de carte : Photographies aériennes-IGN de 2020, Photographies aériennes historiques IGN de 1950, Carte Etat Major de la fin du XIXème siècle, SCAN25-carte topographique de l'IGN, 2020.

Angers au XXIème siècle

7En 2010 les élus d’Angers et de son agglomération s’engagent dans un projet de rénovation urbaine qui s’appuie sur la démocratie participative. Il vise à changer le rapport de la ville à la rivière (la Maine) et à ses berges. Le concours « Berges de Maine-Rives nouvelles » est lancé cette même année. Il est accompagné par un groupe projet de 90 habitants. Les enjeux associés sont nombreux, avec notamment : l’extension du centre-ville, la prise en compte de nouveaux usages, la modification des modes de transport (privilégiant les transports en commun et les liaisons douces), la valorisation de la « nature en ville » et de l’inondabilité (Bodénan, 2016). En juin 2012 l’équipe lauréate est désignée. Elle associe l’atelier d’urbanisme Grether à un bureau d’étude en paysage et écologie (Phytolab).

8En mars 2014, une nouvelle majorité arrive au pouvoir et revoit le projet pour le resserrer sur le centre d’Angers : « un projet ambitieux et raisonnable » annonçait un tract du candidat C. Béchu. L’équipe Grether- Phytolab va adapter sa proposition. On parle désormais du projet « Angers Cœur de Maine4 ». Deux objectifs sont en lien étroit avec la Maine : ouvrir le centre-ville vers la rivière, s’approprier et aménager les rives de la Maine5. En rive gauche, plusieurs sites ont été aménagés comme :

  • L’esplanade Cœur de Maine 6 (2019) : recouvre la voie des berges sur 100 m, vaste étendue engazonnée (3000 m2) (voir photo et carte interactive). A noter que les incivilités et le triple meurtre (juillet 2022) observés sur le site ont conduit à revoir le principe d’un espace ouvert pour s’orienter vers un « square à la parisienne », clos et fermé la nuit.
  • Le parc paysager du Quai Saint-Serge (2019) : pensé pour offrir de nouveaux espaces de loisirs mais aussi accueillir des nouvelles zones humides fluviales inondables (voir carte interactive).
  • Les halles alimentaires (2023) : conçues comme une vitrine de l’hyper-centre commerçant (voir carte interactive).

9En continuité, le programme  Rives vivantes 7 cherche à valoriser la rivière et ses usages. Parmi ses objectifs on note : la valorisation des connaissances de la rivière et du corridor de biodiversité de la Maine, la participation à la constitution de continuités douces dans l’agglomération.

Inauguration de l'esplanade d'Angers le 29 juin 2019

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Crédit photo : Nathalie Carcaud, 2019

10En contrebas de la promenade Yolande d’Aragon (rive droite de la Maine, voir carte interactive) une île s’est spontanément développée. Elle a notamment fait l'objet d'un article dans le Courrier de L'Ouest du 11 septembre 2013, qui précise que les urbanistes du projet "Rives Nouvelles" l'ont baptisée "L'île aux libellules". Elle est très appréciée des promeneurs qui observent sa faune et vient renforcer l’image de nature en ville présente à Angers. La ville d'Angers propose d'ailleurs en période estivale avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux des sorties natures pour découvrir sa biodiversité.

Conclusion

11La Maine et ses zones humides ont contraint la ville à se développer en valorisant les ressources qu’elles représentaient selon les enjeux propres à chacune des époques qui se sont succédées. Aujourd’hui, elles constituent un atout essentiel dans la qualité de vie angevine en ville, mais également en dehors en facilitant l’accès à pied et à vélo aux espaces périphériques moins urbanisés. Le changement climatique et les étiages de plus en plus intenses et fréquents en période estivale se positionnent en enjeux actuels et futurs pour permettre aux angevins de continuer à bénéficier des services rendus par ses zones humides tout en considérant la préservation de ces espaces semi-naturels et de la ressource en eau.

Notes

Pour citer ce document

Rafael Brito de Sousa, Guillaume Paysant et Nathalie Carcaud, 2023 : « Les différentes formes d'eau et ses usages à Angers (XIXème, XXème et XXIème siècles) », in H. Davodeau, L. Guillemot & S. Giffon, Atlas Social d'Angers [En ligne], eISSN : 2968-0255, mis à jour le : 26/09/2023, URL : https://atlas-social-angers.fr:443/index.php?id=1129, DOI : https://doi.org/10.48649/asda.1129.

ème, XXème et XXIème siècles)&rft.jtitle=Atlas Social d'Angers&rft.artnum=1129&rft.eissn=2968-0255&rft.date=2023&rft_id=info%3Adoi%3A10.48649%2Fasda.1129&rft.language=fr&rft_id=https%3A%2F%2Fatlas-social-angers.fr%2Findex.php%3Fid%3D1129&rft.aufirst=Rafael Brito de&rft.aulast=Sousa&rft.au=Paysant,Guillaume&rft.au=Carcaud,Nathalie'>

Autres planches in : Végétal, environnement et paysage

Photo : Collectif Desjardins, 2023

Les jardins urbains collectifs angevins (2/2)
Jardins partagés et autres usages à Angers

par Aude-Nuscia Taïbi et Sigrid Giffon

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Photo : Giffon 2023.

Les jardins urbains collectifs angevins (1/2)
Evolution, pratiques, usages des jardins familiaux à Angers

par Aude-Nuscia Taïbi, Sigrid Giffon et Benjamin Bréhéret

Voirla planche intégrale 

Bibliographie

BERTOLDI S., 1991, De l'Eau et une fontaine pour Angers. Archives d'Angers. Vivre à Angers n°142. Voir en ligne

BERTOLDI S., 2000, Les lavoirs municipaux. Archives d'Angers. Vivre à Angers n° 232. Voir en ligne

BERTOLDI S., 2008, L'eau ferrugineuse... oui ! Archives d'Angers. Vivre à Angers n° 320. Voir en ligne

BERTOLDI S., 2010, Le premier établissement de bains chauds. Archives d'Angers. Vivre à Angers n° 348. Voir en ligne

BERTOLDI S., 2015, Le premier réseau d'eau potable. Archives d'Angers. Vivre à Angers n° 391. Voir en ligne

BODENAN P., 2016, La place et le sens contemporain du végétal en ville, thèse de doctorat de l'université d'Angers, 264 p.

BODENAN P., MONTEMBAULT D., CARCAUD N., 2023, Comprendre l’implantation des aménagements végétalisés dans la ville – Étude de trajectoires paysagères à l’échelle de la ville d’Angers, L’Information Géographique 2023/1 (Vol. 87), pp. 114-138. https://doi.org/10.3917/lig.871.0114

PIHET C., 1983, Les équipements de loisirs à la périphérie de la ville : l'exemple du quartier du Lac de Maine à Angers, Norois, n°120, pp. 649-654.Voir en ligne

PIHET C., GUIMBRETIERE D., 1987, Autour d'Angers et de la Roche-sur-Yon. Etude comparée de quelques aspects de l'espace péri-urbain. Norois, n°136, Octobre-Décembre 1987. pp. 549-560. https://doi.org/10.3406/noroi.1987.4374

POINTEREAU R., 2016, Rapport d'information n° 807 - fait au nom de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable sur le bilan de l’application de la loin° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques, par le sénateur M.Rémy POINTEREAU.

Index géographique

Glossaire

  • SDAU

    Le Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme est un document de planification à valeur réglementaire fixant pour une agglomération des orientations fondamentales et harmonisant les programmes de l'Etat ainsi que ceux des collectivités locales et des établissements et services publics. Le Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) constitue ainsi un cadre de cohérence pour les actions en matière d'extension de l'urbanisation et de la restructuration des espaces urbanisés. Dans le code de l'urbanisme, l'expression "le Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme" a été remplacé par l'expression « Schéma directeur ».

  • PLUi

    Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) est un document d'urbanisme qui, à l’échelle d’un groupement de communes (EPCI) ou d’une commune, établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe en conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire considéré. Le PLU permet l’affirmation d’un projet de territoire prenant en compte à la fois les politiques nationales et territoriales d’aménagement et les spécificités locales (Art. L.101-2 du code de l’urbanisme). Il détermine donc les conditions d'un aménagement du territoire respectueux des principes du développement durable (en particulier par une gestion économe de l’espace) et répondant aux besoins de développement local. Si le plan local d’urbanisme couvre l’intégralité du territoire communautaire, on parle alors de PLU intercommunal ou communautaire (PLUi)

  • chenalisation
    Le terme de chenalisation englobe tous les aménagements de rivière visant à accélérer l'écoulement par surdimensionnement et simplification de la géométrie des lits mineurs, et réduction de la rugosité, dans le but principal de réduire les inondations. Des ouvrages de stabilisation (seuils, digues), et des actions d'entretien du lit (curage, dragage, nettoyage de la végétation) accompagnent souvent ces interventions.
  • démocratie participative
    La démocratie participative désigne l’ensemble des démarches qui visent à associer les citoyens au processus de décision politique. D’une diffusion relativement récente, la notion renvoie à des réalités sensiblement différentes et à une évolution de nos systèmes démocratiques qui reste contestée et entravée par de multiples facteurs.
  • ZNIEFF
    Lancé en 1982, l'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d'identifier et de décrire, sur l'ensemble du territoire national, des secteurs de plus grand intérêt écologique abritant la biodiversité patrimoniale dans la perspective de créer un socle de connaissance mais aussi un outil d'aide à la décision (protection de l'espace, aménagement du territoire).
  • site Ramsar
    La convention sur les zones humides, ou convention de Ramsar, tire son nom de la ville iranienne de Ramsar, où elle a été adoptée le 2 février 1971. La désignation comme site Ramsar constitue, pour chaque zone humide concernée, un label de reconnaissance international qui récompense et valorise les actions de gestion durable de ces zones et encourage ceux qui les mettent en œuvre à les poursuivre.
  • Trames Vertes et Bleues
    La trame verte et bleue (TVB) est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer… et assurer ainsi leur cycle de vie. La trame verte et bleue porte l’ambition d’inscrire la préservation de la biodiversité dans les décisions d’aménagement du territoire, contribuant à l’amélioration du cadre de vie et à l’attractivité résidentielle et touristique.

Rafael Brito de Sousa

Ingénieur Agronome, docteur phytotechnie/production végétale

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Guillaume Paysant

Maitre de conférences à l'Université du Mans

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Nathalie Carcaud

Professeure de géographie à l’Institut Agro Rennes-Angers et membre du laboratoire Espaces et Sociétés (ESO) à Angers

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Résumé

La ville d’Angers entretient un lien fort avec la rivière qui la traverse et la structure, la Maine. Cette dernière a vu ses formes et usages évoluer au fil des siècles en même temps que la ville et ses sociétés. D’abord aménagée et gérée pour fournir des services productifs et marchands (agriculture, eau potable, transport fluvial et commerce, etc.), elle a ensuite connu au cours du XXème siècle des aménagements liés au développement des activités de loisirs à proximité du centre-ville (parc Balzac, Lac de Maine, terrains sportifs de la Baumette, etc.). Au XXIème siècle, les projets urbains ont pour objectif de renforcer les liens entre la ville et sa rivière en prenant en compte notamment l’inondabilité, les nouveaux usages et la « nature en ville ».

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